
Crédits
Conception, chorégraphie et interprétation : Hippolyte Bohouo / Chant : Matrix Ebonga et Vadel Denouin (en alternance) / Scénographie : Johanna Daenen / Création musicale : Manou Gallo et Mick Lemaire / Création lumière : Jody de Neef / Régie lumière : Irina Reinke / Régie son : Brice Tellier / Collaboration à la dramaturgie : Fanny Brouyaux / Regard extérieur : Alessia Wyss / Aide à la mise en scène : Charlotte Fischer /
Coproduction
Charleroi Danse et Le 140
Avec l’aide de
la Fédération Wallonie Bruxelles service de la danse
Soutiens
Le Grand Studio, Le Centre culturel Jacques Franck, AD LIB Production (Résidences au LIBITUM), Le Marni, La Bellone, Les Riches-Claires, Le LookIN’OUT, Le Centre culturel d’Engis, Le Bamp, La Maison de la culture Famenne-Ardenne, Le Centre culturel de Braine-Le-Comte, Le Centre culturel de Tubize.
Zouglou
En baoulé, « zouglou » signifie « saleté, pourriture, tas d’ordures » à l’image de la promiscuité dans laquelle vivent les étudiants ivoiriens dans les campus à la fin des années 90. Leurs voix s’élèvent et passent par un rythme, une danse : le Zouglou. Selon le dicton ivoirien, « La bouche du zouglouman ne porte pas caleçon ». C’est-à-dire que toutes les vérités bonnes à dire doivent l’être. Ce qui fait de ce rythme, comme pour le reggae, une musique engagée et souvent gênante pour les autorités.
Ce duo retrace le parcours d’un homme qui, dans son combat, emprunte à toute sa génération la force d’un rythme né pour et pendant la lutte. Face à un pouvoir dictatorial sourd, il chante, danse, parle et ironise.
La pièce questionne cette nécessité et cette légitimité de la révolte pour une justice sociale et une société égalitaire. Cette chorégraphie, imprégnée de mouvements d’imploration et de contestation, se nourrit de l’histoire et de la gestuelle du Zouglou, mais également de celles des différentes révolutions dans le monde. Car partout où il y a revendications populaires, il y a Zouglou.